Les révolutions solaires

Tous les ans, le soleil – vu de la terre, bien sûr – revient en degrés, minutes et secondes, sur la position exacte qu’il occupait lors de notre naissance. C’est le moment précis de l’anniversaire, entendu au sens astronomique.

Grâce à la technique des révolutions solaires qui s’appuie sur les données de ce moment précis et sur le lieu où l’on se trouve alors, on peut monter le thème de l’année qui va s’ouvrir … ou qui a déjà commencé.

Pour nous tous, chaque année qui court d’un anniversaire de naissance au suivant, a un climat, une tonalité, qui lui sont propres. La technique des révolutions solaires permet de les discerner, en dressant ce que l’on nomme « un thème anniversaire ».

L’ascendant de ce thème annuel étant déterminé par le lieu où l’on se tient lors de l’anniversaire, il est possible de changer certaines configurations du thème, en modifiant ce lieu. Il faut pour cela, bien sûr, être prévenu(e) largement à l’avance et que l’enjeu en vaille vraiment la peine.

Nous avons perdu de vue les véritables raisons qui font « marquer », chaque année, la date anniversaire de notre naissance. D’où vient cette pratique ? Ne s’agit-il que d’un prétexte pour faire la fête ? Notre venue au monde serait-elle à ce point fondamentale qu’il faille la commémorer tous les ans ? En réalité, cette coutume repose sur les configurations qui se forment alors dans le ciel et teintent l’année d’une nuance spécifique, d’un sens à saisir. Le philosophe, compositeur et astrologue Dane Rudhyar (1895-1985) formulait que « Pour chaque individu, la naissance peut être le début d’un chemin ou n’être qu’un instant éphémère dans le vaste cycle du temps objectif. »

Une révolution solaire ne peut s’étudier qu’en liaison avec le thème natal et la lecture des transits planétaires du moment. Connaître sa révolution solaire permet d’être dans le bon courant, de jouer son année sur le rythme juste et non à contre-temps.

Même si l’anniversaire vient de passer, l’étude du ciel annuel reste fort utile.